Les constructeurs et les grands noms des nouvelles technologies sont aujourd’hui dans une course vers la mise sur le marché de la voiture sans chauffeur. Pour Général Motors, l’année annoncée pour le lancement de ses taxis autonomes est 2019.
Une course qui se gagnera entre 2018 et 2022
Si la start-up française Navya a annoncé le lancement de son véhicule autonome vers fin 2018, le constructeur américain General Motors promet de lancer une flotte de taxis sans chauffeur en 2019, la concurrence s’annonce rude ! « Si nous poursuivons à notre rythme actuel, nous serons prêts à déployer cette technologie à grande échelle dans les environnements les plus complexes en 2019 », a expliqué son président, Dan Ammann.
Si cet objectif de General Motors est atteint, il devancerait la concurrence, à l’exemple de Waymo qui est seulement à la phase test à petite échelle. Mais, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. « GM estime qu’être le premier est capital. Toutefois, on pourrait rétorquer que Waymo est celui qui a le plus d’avance, car il a déjà lancé des taxis autonomes à Phoenix », explique Joseph Spak, analyste chez RBC Capital Markets.
Autopartage et taxis
Selon General Motors, le rapport à la possession d’un véhicule sera bouleversé par les voitures autonomes électriques. Les professionnels du secteur voudront fournir des services d’autopartage, de co-voiturage ou de taxis pour générer plusieurs centaines de milliers de dollars, au lieu de vendre des voitures à 30000 dollars.
L’objectif de GM est ambitieux selon Joseph Spak. La voiture autonome « est une vraie opportunité et représente pour Gm potentiellement un changement de paradigme », écrit-il dans une note. On ne sait pas encore qui gagnera cette course sur la voiture autonome mais Mary Barra, directrice générale de GM depuis 2014, est optimiste pour croire en « un avenir sans accidents, sans émissions et sans embouteillages ».