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Les causes de la baisse d’activité drastique des chauffeurs VTC à Paris

Les statistiques concernant la baisse d’activité de chauffeurs vtc parisiens et des taxis montrent une dégringolade sans précédent depuis septembre 2020. Ce chiffre était déjà très bas après la période post confinement mais les indicateurs restent au rouge.Nous vous proposons de comprendre les causes réelles qui impactent le domaine du transport privé à Paris à travers cet article.Une chose est sûre. Beaucoup de chauffeurs travaillant pour les plateformes ont tout bonnement mis la clé sous la perte pendant que certaines multinationales se réinventent en tentant l’aventure du taxi moto. Zoom sur les causes qui ralentissent l’activité des chauffeurs privés.

La politique de la ville de Paris aux antipodes de la circulation galopante

Bien que la crise sanitaire grignote à petit feu les emplois dans la profession, les raisons primaires qui résultent de cette crise sont aussi à rechercher dans la transition énergétique et la nouvelle politique d’aménagement du territoire dans la capitale.

Depuis des années, la ville des Lumières est sale, bruyante, polluée et surpeuplée. Un signal d’alarme qui pour des raisons écologiques et du bien vivre ensemble inversent la tendance.En recréant de la proximité, des espaces verts qui communiquent avec des quartiers écologiques ; en élargissant les trotttoirs et en piétonnisation de plus en plus la voie publique, c’est toute la politique des transports qui est remise en cause.

Cette cause est certes noble mais met du plomb dans l’aile des chauffeurs VTC. Cependant, cette dynamique n’a pas prise en compte le facteur de l’emploi qui aura pu se réinventer. Et face à un espace de plus en plus restreint dans Paris intra-muros, les VTC de demain devraient selon la logique des choses être électriques ou autonomes. Une transition écologique que beaucoup de sociétés ne pourront pas se permettre et causera la perte des emplois restants.

 La crise sanitaire et la fermeture des frontières aériennes

Avec la fermeture des frontières, les aéroports sont quasi à l’arrêt. Certes, quelques avions décollent mais ne suffisent pas à assouvir les queues de chauffeurs qui patientent à la sortie des terminaux. Pour preuve, la navette roissy charles de Gaulle a divisé par 10 son affluence. Car dans les faits se sont bien les touristes étrangers qui étaient les réels demandeurs en matière de transport privé.

Et cette incidence joue sur toute la filière touristique comme le maillon manquant d’une chaîne alimentaire. Elle impacte autant les hôtels, les restaurants et les magasins.

 

A cela s’ajoute, le manque à gagner pour le transport événementiel qui subit de plein fouet les mesures de sécurité et de distanciation sociale imposées par les autorités pour enrayer la pandémie.En effet, le tournoi de Rolland Garros, la Fashion Week ainsi que la semaine de la culture font état de huis clos avec un public très restreint.

 

Baisse d’activité des chauffeurs vtc :  crise économique et épargne des français en cause

 A l’heure actuelle, la crise sanitaire provoque un état d’alerte qui devient aussitôt  économique et sociale. Plan de restructuration et licenciement massif (Airbus, Alinéa, Peugeot…) freinent la croissance. Les français craignent l’avenir et ont comme dans tout période de crise à faire attention à leurs deniers. La réaction normale consite à épargner en attendant des jours meilleurs.

Ce comportement tout à fait normal joue des tours aux chauffeurs vtc qui sont plus boycottés au profit des transports en commun ou du covoiturage.Néanmoins, certaines sociétés arrivent tout de même à se sortir d’affaire en se réinventant ou en ciblant une clientèle particulière.

 Le VTC de luxe : une filière qui s’inscrit dans l’avenir.

La décade 2010 – 2020 a vu fleurir et se démocratiser toute un domaine d’activité qu’un virus microscopique à mis à l’arrêt. Désormais, le transport privé redevient une prestation de service orientée vers les personnes aisées. Hormis la catégorie du transport de personnes à mobilité réduite qui a aussi de beaux jours devant elle mais nécessite des aménagements spécifiques. C’est le transport d’affaires et les gammes luxes pour un public privilégié qui reprend le dessus. Ce à quoi été destiné à l’origine les conducteurs de berlines.

Malheureusement, la crise que nous vivons à l’heure actuelle ne fait que renforcer la richesse des plus facilités et appauvris la classe moyenne et les classes inférieures. Dans ce combat, beaucoup de chauffeurs VTC travaillant pour les plateformes se retrouvent sans emploi. Certes, cet état de fait montre que cette fonction s’est précarisée avec le temps et aussi par la position dominante de UBER sur ce marchéCependant, l’uberisation du métier de chauffeur privé détruit cette corporation et laisse un goût amer à l’acteur économique principal qui en est la cause.