L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), appuyé par l’expertise technique de CEREMA, vient de dresser le baromètre de mars 2018. L’on y observe une baisse significative (-13.5%) du taux de mortalité sur route.
Une tendance positive
La France métropolitaine a enregistré 231 personnes décédées suite aux accidents routiers pour le mois de mars 2018. Si l’on compare ce chiffre à celui relevé à la même période de l’année dernière, l’écart est de 36 personnes en moins, soit un taux d’amélioration de 13.5%. Toujours d’après ce rapport, la baisse du taux de mortalité routière concerne en particulier les piétons et les motocyclistes. Par contre, le nombre d’automobilistes, de cyclistes et de cyclomotoristes tués sur nos routes reste stable. Du côté des blessés hospitalisés, on estime près de 1559 personnes victimes d’accidents relativement graves. En faisant un rapprochement avec le bilan du mars 2017, cette statistique traduit une baisse de 28.4%. Le pourcentage d’accidents mortels suit également cette tendance plutôt rassurante et affiche une amélioration de 18.6% par rapport à l’année dernière.
Qu’en est-il de ces douze derniers mois ?
Le baromètre cumulé sur 12 mois (période avril 2017 – mars 2018 comparé à la période avril 2016 – mars 2017) maintient le même rythme que le bilan du mois précédent. Tous les indicateurs sont positifs, même si le taux d’amélioration constaté gravite autour de 1%. En somme, sur ces douze derniers mois, on aurait épargné 38 vies ainsi que 330 blessés hospitalisés. Aussi, les accidents corporels passent de 57 742 à 57 207, soit une différence de 0.9%. En ce qui concerne la catégorie d’usagers, la mortalité des séniors âgés de 65 ans et plus enregistre une légère hausse par rapport à celle des jeunes adultes.
Pour rappel, l’ONISR a révélé les principales causes d’accidents mortels en France dans le bilan de l’accidentalité de l’année 2016. L’excès de vitesse figure au premier plan (jusqu’à 45% des cas) suivi de près par l’abus d’alcool qui concerne essentiellement les jeunes adultes. En outre, le non-respect des règles de priorité, l’utilisation du téléphone au volant et la prise des stupéfiants ont déclenché environ un tiers des accidents routiers.