En février, le nombre de morts sur nos routes a augmenté de 5,9 %, indique la Sécurité routière avec 217 décès, soit 12 de plus qu’en février de l’année dernière.
Les tendances de 2013 à 2017
Après 3 années successives de hausse de la mortalité routière de 2014 à 2016, puis une timide baisse en 2017, l’Etat a annoncé au début de l’année la controversée limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires. Et cette mesure sera appliquée à partir du mois de juillet. Mais pour rappel, l’utilité de cette disposition est jusqu’à présent remise en cause par des élus et des associations d’automobilistes et de motards.
Au vu des chiffres communiqués par la Sécurité routière, on enregistre plus de décès, mais moins de blessés en février qu’au même mois de 2017. Avec 217 personnes tuées, la mortalité routière a augmenté de 5,9 % durant cette période. Et la tendance reste la même, que ce soit en métropole ou dans les Outre-mer. C’est en 2013 que le pays atteint le plus bas nombre de tués, soit 3 427. Mais cette baisse sera suivie des trois années de hausse continue mentionnées ci-dessus, à savoir jusqu’en 2016. En 2017, cette tendance a été interrompue, avec 45 de moins que l’année précédente, soit 3 699 personnes décédées, d’après les statistiques de la Sécurité routière.
Les premières causes de dérapages
Selon, Daniel Quéro, président de l’association « 40 millions d’automobilistes », l’une des raisons de ces accidents mortels est le manque de policiers sur les routes. Il poursuit également que, contrairement aux robots, machines ou radars, les agents de police sont en mesure d’identifier les comportements douteux et dangereux des conducteurs. À son avis, la présence des policiers sur les axes routiers de France est encore insuffisante, alors que ceux-ci jouent un rôle pédagogique important.
De plus, la principale cause des décès en véhicule n’est pas la vitesse, d’autant qu’on a installé 182 radars en 2016 pendant laquelle le nombre de morts partait à la hausse. C’est plutôt l’alcool (30% des cas) et la drogue (21%) et le téléphone au volant qui en sont les premiers responsables. Et ce comportement dangereux continue de gagner de plus en plus d’automobilistes. Daniel Quéro tient également à noter que le « tout-répressif » n’est pas toujours la solution. Ainsi, l’idéal est de prendre des mesures préventives permettant de susciter de réelles prises de conscience. C’est pourquoi il est également recommandé de recourir à d’autres solutions alternatives plus rassurantes comme le Eden Transports. Grâce à ses véhicules adaptés et le professionnalisme de ses chauffeurs expérimentés, chaque client profitera bien d’une prestation personnalisée, loin des risques d’accident.