Considérée comme le second Paris, la ville de Bordeaux s’est refait une santé économique et démographique grâce à de nombreux projets pharaoniques. Incubateur d’entreprises prometteuses, la capitale girondine bénéficie toujours d’un exode francilien favorable ainsi que d’une déconcentration profitable.
Entrant sous le joug de la loi « climat et résilience », le gouvernement targue les mérites de la rapidité du transport ferroviaire. En effet, 2 heures suffisent à rallier Bordeaux à la capitale et vice-versa. Alors quelles sont les explications possibles à la suppression de cette navette Air France.
Crise sanitaire et situation préoccupante de la première compagnie française
Le contexte économique et sociale est la première composante pouvant être à l’origine de la suppression de la navette Air France Orly Paris. Depuis des années, Air France connaît une crise sans précédent. La mise à pied du transport aérien international n’est pas innocente dans cette affaire. Car les causes sont avant tout mondiales. Et subsidiairement parlant, elles ont aussi des répercussions au niveau local.
Certes, la suppression de cette ligne est au cœur de la suppression de 200 postes. Une catastrophe économique au cœur du plan de restructuration de la compagnie Air France au niveau national. Néanmois, l’Etat essaye tout de même de limiter la casse en proposant des alternatives.
Tout en sachant que la navette Paris Bordeaux offre 10 vols mensuels. Elle ne vient pas pour autant mettre un terme au trafic aérien entre les deux villes. Car il existe toujours une offre à partir de la navette cdg. De plus, l’alternative ferroviaire vient directement combler se manque. Du coup, l’argument écologique développer par certains militants pèse aussi grandement dans la balance.
Une offre incontestable émanant de la SNCF au cœur de la fermeture
La suppression de la navette Paris Bordeaux est au centre d’enjeu économique nationaux de premier plan. En effet, elle vise à alléger Air France dans son plan de restructuration. Mais aussi, l’Etat encourage le développement et la modernité du réseau SNCF pour inciter les voyageurs à choisir cette alternative. En revisitant sa politique tarifaire et sa qualité de service, la SNCF par sa liaison Montparnasse – Saint Jean réalise une prouesse économique et écologique sur le long terme. Dans la politique des transports 2020-2030, cette ligne ferroviaire est l’une des plus rentables de France. Au cœur d’une véritable migration infranationale, elle permet d’être au cœur de la ville de Bordeaux là où l’aéroport Mérignac nécessite une fois de plus l’intervention de la voiture. C’est donc toute une interconnexion avec le tramwxay ou les bus de la ville qui peut être ainsi opérée. Cependant, l’application du décret de loi
Peur des répercussions économiques sur la ville de Bordeaux de la part des notables
Le président de la Métropôle girondine s’inquiète des répercussions économiques de la supression de la navette Air France Orly – Bordeaux. Car au cœur de cette liaison aérienne, ce sont les cadres de Dassault, un des moteurs de la ville qui sont concernées. Cependant, c’est bien la crise sanitaire qui est au cœur de cette suppression, l’aéronautique souffre de toute part comme dans la ville de Toulouse où Airbus licencie en masse. En effet, ce que veulent avant tout les édiles, c’est donc limiter la casse. Et cela passe forcément par le maintien des privilèges d’autrefois. Cependant, l’application du décret de loi « climat et résilience » reste légitime.
La suppression de la navette Air France Paris-Bordeaux n’est pas une rupture en soi. Elle est épaulée par une offre ferroviaire avantageuse ainsi que des vols assurés depuis Roissy Charles de Gaulle.